Les mesures économiques controversées du candidat Macron.
L’immobilier est déjà un actif hyper taxé en France que ce soit sur les loyers perçus (qui avant l’IR subissent déjà une taux de CSG CRDS de 15%) ou les plus-values (qui atteint 45% pour un bien détenu moins de 5 ans). Preuve en est l’engouement ces dernières années des français pour acheter et investir dans l’immobilier à l’étranger comme le Portugal, l’Allemagne ou les USA , pour ne citer que les priincipales destinations.
Malgré ce constat, il semble que rien ne fasse reculer Emmanuel Macron pour alourdir la fiscalité immobilière sous plusieurs angles.
Propriétaires et loueurs, vous êtes considérés comme des rentiers de la bouche même du candidat d’en marche, alors tremblez !
la création d’un ISF immobilier sur le modèle américain a été confirmé par l’ancien ministre Renaud Dutreil, à l’occasion du Grand O devant les Notaires de France : « J’admets que l’immobilier dont la valeur est plus stable, dont l’assiette est moins sujette à des variations soit conjoncturelles soit liées à la valeur des biens, puisse être taxé comme c’est le cas aux Etats-Unis par une super-taxe foncière puisque c’est ce que va devenir l’ISF sous Macron. ».
Et que dire de la taxation d’un loyer fictif qui bien a été démenti puis réintroduit sous un autre nom comme la super taxe foncière qui sera le moyen de compenser la suppression de la taxe foncière pour 80% des français, mesure proche par sa portée démagogique de la fameuse taxe a 75% pour ceux qui gagnaient + d’1M€/ans chère à Hollande et dont on a vu l’effet catastrophique sur l’activité économique générale même si elle ne ciblait que très peu de monde.
Ces mesures pourraient bien porter un coup fatal à un secteur déjà mis a mal sous le quinquennat hollande qui après les politiques du gouvernement Ayrault (encadrement des loyers, réduction des avantages fiscaux procurés par l’investissement dans le neuf), a vu le nombre des mises en chantier passer de 350 000 logements/ans a moins de 200 000 en seulement l’espace de 2 ans, au grand dam d’un secteur pourtant très pourvoyeur d’emplois et aux multiples retombées sur la croissance économique.
Egalement dans le viseur d’un alourdissement très conséquent de sa fiscalité, l‘assurance vie, placement préféré des français déjà en perte de vitesse du fait de la Loi Sapin 2 permettant le blocage des retraits pour une durée illimitée dans le cas ou le gouvernement le jugerait utile, verrait ses retraits taxés au taux unique de 30%.
Alors que la Suède revient sur son système de compte notionnels permettant une valeur unique de cotisation/point retraite et que le candidat d’en Marche a déjà annoncé q’il ne reviendrait pas sur les régimes spéciaux hyper privilégiés des agents EDF et de la SNCF on est en droit de s’interroger si la réforme des retraites n’est pas là pour masquer un effet cosmétique pour contourner l’allongement de la durée de vie et sa corrélation sur la durée de cotisation/recul de l’age de la retraite.
En s’attaquant à l’immobilier, l’assurance vie et les retraites alors que les français ont un déficit de confiance important en matière d’économie après 5 années d’une politique qui préféré contourner les problèmes plutôt que d’y répondre, E Macron serait bien avisé d’éviter des réformes aux conséquences aléatoires et non expérimentées chez nos voisins sur les secteurs clefs.